mercredi 21 décembre 2016

Gustave est toujours hospitalisé et toujours pas de permission en vue... « Malo Kursaal le 21 – 12 – 16

Gustave est toujours hospitalisé et toujours pas de permission en vue...
« Malo Kursaal le 21 – 12 – 16
Ma chère Maman
Je t’écrit du dépôt des éclopés et ne te fais pas de mauvais sang car pour moi tu sais il ne faut jamais s’en faire.
Pour ne pas te laisser sans nouvelles je t’écris aujourd’hui et j’espère sortir dans un mois car je suis un peu malade mais ce n’est rien. C’est de ne pas te faire tu sais que je ne suis pas comme Cyrille et je n’en moque du reste.
J’espère aller vous voir après être sorti du dépôt mais en ce moment j’ai un bon lit et bien nourrit mais les tranchées sont loin, ne t’en fais pas.
Je termine en t’embrassant , ton fils.
Gustave Fortier
1er tirailleur Hôpital de Malo – Kursaal Nord »





vendredi 2 décembre 2016

Gustave espère toujours partir en permission, il compte bien sur la signature du maire du village pour obtenir une permission sur le motif agricole... « Rosendael le 2 décembre 1916

Gustave espère toujours partir en permission, il compte bien sur la signature du maire du village pour obtenir une permission sur le motif agricole...
« Rosendael le 2 décembre 1916
Ma chère Maman
J’espère qu’a l’heure actuelle tu as du me renvoyer ma feuille que je t’ai expédié et M Tartaix n’a pas du faire des manières pour te la signer ou sans ça il pourrait se souvenir de moi pendant longtemps car j’ai appris qu’il avait fait sur une demande que tu as adressé au ministère de la guerre une chose que je lui pardonnerais pas et si par hasard il refuse de signer la feuille que je t’ai envoyé eh bien il aurait à faire à moi, j’ai tant l’habitude des avaries que je n’aurais pas peur de lui faire sauter la gueule, enfin je ne pense pas qu’il ai agit ainsi, enfin j’espère qu’a l’heure actuelle ma feuille soit en route pour que je puisse l’avoir bientôt et prendre le train avec plaisir pour direction de l’Algérie.
Je compte avoir ma feuille vers la fin de cette semaine si tu l’as envoyé aussitôt reçue, c’est-à-dire le 7 ou le 8 décembre.
Pour le moment je ne vois plus grand-chose à te dire. Je t’embrasse affectueusement, Ton fils.
Gustave Fortier. »