dimanche 4 novembre 2018

Il y a 121 ans le 4 novembre, naissait Gustave FORTIER : L'occasion de revenir sur l'histoire de la famille, originaire de Cote d'Or, Creuse, du Bas Rhin et qui s'est installé en Algérie en 1848 pour les premiers Fortier.

 Il y a 121 ans le 4 novembre, naissait Gustave FORTIER :

L'occasion de revenir sur l'histoire de la famille, originaire de Cote d'Or, Creuse, du Bas Rhin et qui s'est installé en Algérie en 1848 pour les premiers Fortier.

Gustave tué le 28 octobre 1918, est né le 4 novembre 1897 à Bir Rabalou en Algérie, canton de Ain Bessem, dans le département d’Alger. Son papa Gabriel Luc Thiebault Fortier, né Kientz (naissance après mariage de ses parents) était cultivateur, il est mort le 21 aout 1914 de maladie, sa maman est Rosalie Lebrun, destinataire de la majorité des lettres.
Il est le 3eme enfant de la famille, Julie est sa grande sœur, née le 21 décembre 1892, elle décèdera de la grippe espagnole le 3 mai 1919, Son grand frère Cyrille est né le 23 aout 1895, il sera tué à Verdun le 15 juillet 1916, puis Gustave, ensuite sa 2eme sœur Berthe née le 5 aout 1900, René Marie né le 21 février 1904 (mon grand père, qui était en possession des lettres) et enfin Marguerite née le 29 avril 1909.

Son arrière grand père François Fortier, est originaire de Meuilley en Cote d’Or, il monte à Paris et se marie avec Françoise Feterly, originaire de la Creuse, de cette union nait à Paris Joseph Fortier en 1839, le grand père de Gustave, François Fortier avec son épouse et ses 2 enfant sont arrivés en Algérie avec le convoi 12 du 19 novembre 1848, il débarque à Cherchell et s’installe à Marengo.
François Fortier a son arrivée se voit attribuer une parcelle :
Numéro d’ordre 168, titre 465
Nom et prénom des concessionnaires : FORTIER François
Contenance : 7 hectares, 28 ares et 60 centiares

Le contrat de colonisation
D’après le contrat qu'ils avaient signé, les colons devaient recevoir à leur arrivée une maison d'habitation en maçonnerie comprenant 2 pièces de 3,5 m x 5 m dans un lot rural de 20 m sur 30 m, de plus, diverses parcelles de terre dans des zones concentriques au village. Pendant un an, ils percevraient des rations de vivres : 750 g de pain, 60 g de riz, 1/60ème de kg de sel, 250 g de viande ou 200 g de lard, 125 g de pain de soupe, 1/4 de litre de vin, 12 g de sucre et 12 g de café, les enfants de moins de dix ans ayant droit à une demi ration.
Les artisans seraient employés aux travaux d'installation du centre ; ils recevraient un lot de terre moins important, travaillé par la collectivité.
En retour, les colons devaient défricher leur lot et les mettre en valeur, procéder à des plantations d'arbres, à divers travaux d'entretien et d’assainissement. François était Boucher à Meuilley, il semble qu’il obtient une concession*. Sur son acte de décès, il est encore désigné Boucher, il devait faire de l’élevage sur cette concession.


Au bout de trois ans, ceux qui auraient rempli ces conditions, seraient déclarés propriétaires de la maison et de la terre. Disons tout de suite qu'un tiers seulement de ceux qui reçurent leur titre de propriété avaient rempli les conditions imposées.