vendredi 16 mars 2018

Toujours sans nouvelles de sa famille, Gustave reste inquiet, il fait état dans cette lettre d'un photographe d'Alger E. GEAY rue Bab Azoun ou il a fait faire des photos...

« Le 16 mars 1918
Ma chère Maman
Je ne sais quoi penser je ne puis rester sans nouvelles de vous car depuis mon arrivée au régiment je n’au eu aucunes lettres me faisant espérer que vous étiez en bonne santé.
Malgré tout j’ai reçu les photos que je m’étais fait faire à Alger chez Geay rue bab azoun c’est ce qui me laisse croire que vous ne m’avez pas ecri.
Enfin j’espère qu’a l’arrivée de ma présente missive à la maison il y auras plusieurs lettres qui seront expédié a mon adresse.
Dans l’attente de te lire reçois chère Maman mes plus tendres et affectueux baisers, ton fils.
Gustave »






Gustave est revenu en France en attente de son affectation, a peine quelques jours mais il s’inquiète de ne pas avoir de nouvelles de sa famille, le courrier était le seul lien et des millions de lettres furent écrites a une fréquence importante, donc quelques jours sans nouvelles et déjà l’inquiétude monte!

« Le 14 Mars 1918
Ma chère Maman
Je viens par ma présente lettre t’apporter de mes nouvelle.
Pour le moment je suis toujours en parfaite santé et j’espère que ma présente vous trouve à tous de même.
Depuis mon arrivée en France je n’ai pas eu de vos nouvelles ce qui m’inquiète beaucoup. Je ne sais pas quoi penser. Aucunes nouvelles depuis voilà une quinzaine de jours cela me donne le cafard mais je ne pense pas qu’il vous soit arrivé quelque chose d’anormal.
J’espère au prochain courrier avoir de vos nouvelles car sans ça je ne serais quoi penser de vous.
As-tu des nouvelles d’Adolphe? Que dit il? Est il toujours à la coopérative de son régiment.
Juliette et Mr Perrault t’ont il ecri? J’espère que oui. Quand à moi j’attends tous les jours pour passer à l’aviation.
Berthe est elle rentrée à la poste? J’espère qu’elle n’y tarderas pas. Enfin elle auras une bonne place ce lui feras pas de mal pour son avenir.
Pour aujourd’hui je termine ma présente missive en t’embrassant affectueusement ainsi que toute la famille.
Ton fils
Gustave
P.S. as-tu reçu ma photo? »

Le 9 mars 1918, Gustave écrit 2 lettres le même jour, une pour sa sœur Berthe et une pour sa maman. Il espère bien rentrer dans l’aviation… La 1ere a sa Maman Rosalie : « Le 9 mars 1918 Ma chère Maman Depuis mon arrivé au régiment je n’ai pas encore eu des nouvelles de la maison mais je ne suis pas trop inquiet à ce sujet. Les travaux doivent aller pour le mieux, quand à moi ça va toujours à peu près, demain je vais pas un examen pour mon admission au service de l’aviation militaire. A Bir Rabalou qui y a-t-il de nouveau depuis mon départ. Tout le monde se porte à merveille j’espère. Dans quelques jours j’espère avoir de vos nouvelles qui me feront bien plaisir. Je termine ma présente en t’embrassant, ton fils affectueux. Gustave »











Le 9 mars 1918, Gustave écrit 2 lettres le même jour, une pour sa sœur Berthe et une pour sa maman. Il espère bien rentrer dans l’aviation… La 1ere a sa Sœur Berthe : « Le 9 mars 18 Ma chère Sœur Je viens par la présente missive t’apporter de mes nouvelles pour en recevoir des tiennes, quand comptes-tu entrer à la poste? Quand à moi demain je vais passer mon examen pour les aéroplanes, j’espère réussir. Je t’embrasse affectueusement ainsi que toute la famille, ton frère. Gustave »


5 mars 1918, Gustave rentre de permission, il était parti le 8 janvier, presque 2 mois de permission pendant laquelle il aura profité de la famille a Bir Rabalou, il aura assisté a l’anniversaire de son petit frère René, et probablement aura donné la main aux travaux de la ferme. Le retour en bateau d'Algérie semble avoir été « agité », mais fort heureusement son bateau est bien arrivé a bon port, en effet la guerre navale reste importante et en 1918 il sera coulé 64 « Vapeurs », plus de 40 « Voiliers », il attends ses ordres pour monter en premières lignes.

« 5 mars 1918
Ma chère Maman
Je suis arrivé au régiment en très bonne santé et j’espère qu’il en soit de même à l’arrivée de ma présente lettre.
La mer a été un peu agitée mais ça n’a rien été, actuellement j’attends des ordres pour monter en lignes mais dans quelques jours j’espère aller passe un examens pour l’aviation ça me feras quelques jours à l’arrière et je ferai mon possible pour y être admis.
Les travaux doivent aller pour le mieux.
Quand à Juliette tu peux la remercier pour moi car elle est bien brave ainsi que M Perrault.
Berthe ne va pas tarder à entrer à la Poste j’espere.
Pour aujourd’hui je termine ma présente en t’embrassant, ton fils affectueux. Gustave »