« Verneuil le 11 . 9 . 17
J’ai mis l’adresse de René parce que je veux que ce soit lui qui vous remette cette lettre Gustave
Mes chères sœurs
J’ai reçu vos deux lettre en même temps et je remerci particulièrement Julie pour la photo de sa petite famille qui sont tous les trois bien sortis.
Pendant mon séjour à Alger avant de partir, un ami à M Perrault a bien voulu me photographier mais ce n’est qu’un débutant et les photos sont guère parfaites.
Pour le moment je suis à l’hosto parce que j’ai eu le pied gauche traversé mais ce n’est rien, inutile de de vous faire du mauvais sang, vous pouvez me croire car si je vous disais que je souffre ce serais que je vous dirais la vérité mais puisque je vous dis que c’est rien vous pouvez me croire donc la seule chose que je vous demande c’est de ne pas vous en faire pour moi car je ne suis pas à plaindre.
Adolphe a du rejoindre son glorieux régiment qui est je crois à Verdun.
Quand à moi je suis soigné dans un hôpital par des infirmières anglaises qui sont assez gentilles mais qui ne veulent pas que je me lève a cause de mon pied gauche.
Je vous embrasse à toutes deux sans oublier Alice ni Guiguitte et René surtout embrassez bien Maman pour moi.
Gustave »
J’ai mis l’adresse de René parce que je veux que ce soit lui qui vous remette cette lettre Gustave
Mes chères sœurs
J’ai reçu vos deux lettre en même temps et je remerci particulièrement Julie pour la photo de sa petite famille qui sont tous les trois bien sortis.
Pendant mon séjour à Alger avant de partir, un ami à M Perrault a bien voulu me photographier mais ce n’est qu’un débutant et les photos sont guère parfaites.
Pour le moment je suis à l’hosto parce que j’ai eu le pied gauche traversé mais ce n’est rien, inutile de de vous faire du mauvais sang, vous pouvez me croire car si je vous disais que je souffre ce serais que je vous dirais la vérité mais puisque je vous dis que c’est rien vous pouvez me croire donc la seule chose que je vous demande c’est de ne pas vous en faire pour moi car je ne suis pas à plaindre.
Adolphe a du rejoindre son glorieux régiment qui est je crois à Verdun.
Quand à moi je suis soigné dans un hôpital par des infirmières anglaises qui sont assez gentilles mais qui ne veulent pas que je me lève a cause de mon pied gauche.
Je vous embrasse à toutes deux sans oublier Alice ni Guiguitte et René surtout embrassez bien Maman pour moi.
Gustave »
« Ma chère sœur Julie
J’ai reçu ta lettre qui qui m’a fait bien plaisir ainsi que la photo de ta petite famille dont je suis heureux de voir que tu ne m’oublie pas.
J’espère que tu dois bien aider maman dans tous les travaux ainsi que Berthe car elle est jeune je compte toi pour tout ce qui est pour soulager Maman.
Bien des chose à Adolphe pour moi, je t’embrasse affectueusement ton frère.
Gustave »
J’ai reçu ta lettre qui qui m’a fait bien plaisir ainsi que la photo de ta petite famille dont je suis heureux de voir que tu ne m’oublie pas.
J’espère que tu dois bien aider maman dans tous les travaux ainsi que Berthe car elle est jeune je compte toi pour tout ce qui est pour soulager Maman.
Bien des chose à Adolphe pour moi, je t’embrasse affectueusement ton frère.
Gustave »
« Ma chère petite sœur
Sur ta lettre tu m’a appris ton retour à la maison, enfin je suis heureux que tu ai passé un bon moment à Alger et moi j’espère y retourner dans quelques jours à moins qu’il arrive des inconvénients comme il y en a à chaque instants.
Pour aujourd’hui je m’arrête en t’embrassant ainsi que toute la famille, ton frère.
Gustave
Sur ta lettre tu m’a appris ton retour à la maison, enfin je suis heureux que tu ai passé un bon moment à Alger et moi j’espère y retourner dans quelques jours à moins qu’il arrive des inconvénients comme il y en a à chaque instants.
Pour aujourd’hui je m’arrête en t’embrassant ainsi que toute la famille, ton frère.
Gustave
Mon cher petit frère
J’espère que tu ne dois pas trop t’ennuyer à la maison enfin espérons que la guerre finira bientôt et nous viendrons à Paris ou dans le nord tous les deux pour que tu vois ce que c’est que la France.
Je t’embrasse affectueusement, ton frère.
Gustave »
J’espère que tu ne dois pas trop t’ennuyer à la maison enfin espérons que la guerre finira bientôt et nous viendrons à Paris ou dans le nord tous les deux pour que tu vois ce que c’est que la France.
Je t’embrasse affectueusement, ton frère.
Gustave »
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