mardi 16 janvier 2018

14 Janvier 1916, Gustave à sa Maman : « « Ne te fais pas de mauvais sang pour moi car je m’en f… des balles aussi bien que de l’an 40 C’est la destinée il faut être prudent que lorsqu’il le faut mais en ce moment je ne risque rien » Une remarque sur "l'an 40" en 1916? en fait une expression plus ancienne :

Définition : S’en désintéresser totalement, s’en moquer. Si le sens de l’expression est limpide, en revanche, son origine est beaucoup plus discutée. Parmi de multiples explications, on notera que certaines penchent pour une déformation de l’expression populaire « s’en moquer comme de l’Alcoran » (au moyen âge les chevaliers se moquaient du coran), tandis que d’autres évoquent de façon plus simple une référence à une année. Mais laquelle ? L’an 40 en rapport avec le christianisme primitif ? 1040 et des motifs eschatologiques ? 1740, année de crise terrible en France ? 40 étant également un chiffre à symbolique religieuse les quarante jours du déluge, les quarante heures du Christ au tombeau..., il est possible que l’expression puisse avoir un sens hostile aux superstitions à propos de ce chiffre. Quoi qu’il en soit, les Français du XXIe siècle qui emploient toujours cette formule et pensent souvent à une référence à l’année 1940 sont assurément sur une bien mauvaise piste.





dimanche 7 janvier 2018

7 janvier 1918, Gustave part demain en Permission.

« Aux armées le 7.1.18
Ma chère Maman
Je viens par ma présente lettre t’apporter de mes nouvelles, je pars demain en permission et j’espère que ma lettre t’arriveras avant moi.
Je t’embrasse, ton fils affectueux.

Gustave Fortier











lundi 1 janvier 2018

L’Echo d’Alger du 1 janvier 1918 (Source BNF – Gallica)

L’Echo d’Alger du 1 janvier 1918 (Source BNF – Gallica)
A NOS LECTEURS
Aux amis connus et inconnus de l’Echo d’Alger, nous adressons nos vœux les plus cordiaux pour l’année 1918.
Vœux de victoire, car nous souhaitons que l’année qui vient tienne mieux ses promesses que celle qui finit, ou nos espoirs de pais prochaine et triomphale se trouvèrent ajournés de par une défection inattendue.
Vœux de prospérité personnelle aussi par ces temps si durs ou, même pour celui qui n’est pas appelé a combattre, l’ existence est une lutte ininterrompue.
Mais notre pensée et nos souhaits s’en vont surtout pardessus la Méditerranée, vers ceux de nos loyaux Algériens qui tiennent si haut le drapeau de la France.
Que ce soit sur notre sol envahi et souillé, que ce soit en Belgique, que ce soit aux Balkans, les enfants de l’Algérie font si noblement leur devoir que tout notre cœur est avec eux et qu’en cette veillée nocturne ou l’année change, c’est à eux surtout que s’adresse l’expression de notre fraternelle sympathie.
A vous tous, amis de ce journal, qui continuera, comme par le passé, à plaider la cause des humbles et des déshérités, nous promettons de continuer notre œuvre de défense commune et nous terminons sur ce simple mot :
Bonne année à tous jusqu’au 1er janvier 1919.
L’ECHO





’Echo d’Alger du 1