« Aux armées le 29 . 8 . 16
Ma chère petite Sœur
Je t’écris pour te donner de mes nouvelles qui ne sont pas très mauvaises, je suis toujours en bonne santé et j’espère que ma présente lettre vous trouve à tous de même, j’ai appris par Mme Peviller que Maman se faisait du mauvais sang mais il ne faut pas qu’elle se laisse aller, sans cela ça n’irait plus, je ne pense pas qu’il soit arrivé quelque chose à Cyrille car son régiment, j’ai entendu dire qu’il était du coté de Nancy et c’est un endroit très calme. J’attends de ses nouvelles qui ne tarderons pas a m’arriver.
En faisant le voyage, j’ai aperçu la Tour Eiffel mais à présent je suis à 130kilometres de Paris et à 58Kil de Amiens, il faut prendre patience elle finiras un jour ou l’autre cette maudite guerre car tout le monde commence a en avoir assez.
Les battages doivent tirer à leur fin mais il faut espérer que l’année prochaine ça ira plus vite et j’espère être là avec vous
autre et Cyrille, aussi pour le moment je suis dans l’Oise et ne te fais pas de mauvais sang pour moi comme si j’étais à la maison, tu m’as vu en permission, ça suffit je ne m’en faisait pas, fais comme
moi.
Pour le moment je ne vois plus grand-chose à vous dire, ni a vous
raconter, je termine ma lettre en vous embrassant à tous, votre frère et fils.
Gustave Fortier.
Donnes bien le bonjour aux amis pour moi et dans quelques jours, en avant peut être pour la castagne, on rira et Guillaume,
gare à sa peau, nous l’aurons, nous avons fait des manœuvres et souvent rien dans le ventre, il fallait serrer la ceinture et le
malheureux qui n’avait pas de sous, il faisait carême.
Je vous embrasse. Gustave Fortier. »
Ma chère petite Sœur
Je t’écris pour te donner de mes nouvelles qui ne sont pas très mauvaises, je suis toujours en bonne santé et j’espère que ma présente lettre vous trouve à tous de même, j’ai appris par Mme Peviller que Maman se faisait du mauvais sang mais il ne faut pas qu’elle se laisse aller, sans cela ça n’irait plus, je ne pense pas qu’il soit arrivé quelque chose à Cyrille car son régiment, j’ai entendu dire qu’il était du coté de Nancy et c’est un endroit très calme. J’attends de ses nouvelles qui ne tarderons pas a m’arriver.
En faisant le voyage, j’ai aperçu la Tour Eiffel mais à présent je suis à 130kilometres de Paris et à 58Kil de Amiens, il faut prendre patience elle finiras un jour ou l’autre cette maudite guerre car tout le monde commence a en avoir assez.
Les battages doivent tirer à leur fin mais il faut espérer que l’année prochaine ça ira plus vite et j’espère être là avec vous
autre et Cyrille, aussi pour le moment je suis dans l’Oise et ne te fais pas de mauvais sang pour moi comme si j’étais à la maison, tu m’as vu en permission, ça suffit je ne m’en faisait pas, fais comme
moi.
Pour le moment je ne vois plus grand-chose à vous dire, ni a vous
raconter, je termine ma lettre en vous embrassant à tous, votre frère et fils.
Gustave Fortier.
Donnes bien le bonjour aux amis pour moi et dans quelques jours, en avant peut être pour la castagne, on rira et Guillaume,
gare à sa peau, nous l’aurons, nous avons fait des manœuvres et souvent rien dans le ventre, il fallait serrer la ceinture et le
malheureux qui n’avait pas de sous, il faisait carême.
Je vous embrasse. Gustave Fortier. »
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