Aux
armées le 6 – 1 – 17
Ma
chère Maman
Je
viens par ma présente lettre t’apporter de mes nouvelles qui sont comme
toujours assez bonnes.
Aujourd’hui
le cinq je me suis trouvé avec le lieutenant Ribot et il m’a serré la main ce
qui m’a fais bien plaisir, Il espère aller en permission dans un mois environ.
Je suis bien content de m’être trouvé à la même compagnie que lui.
J’espère
que le temps ne doit pas être aussi froid qu’en ce pays de France. Tache de
décider Berthe à aller m’attendre à Alger et du moment que Juliette tiens à
venir à la maison cela lui ferait plaisir je pense, a moins que les travaux ne
permettent pas à Berthe d’aller à Alger.
Je
vais tacher moyen de passer à Paris et de cette façon je tacherais de voir M et
Mme Legout et
leur expliquerai la situation de leur ferme et habitation.
Les
labours doivent tirer à leur fin et Monsieur Eugène est toujours à la maison et
surveille les travaux.
Pour
aujourd’hui, je termine ma lettre en t’embrassant ainsi que toute la famille,
ton fils affectueux.
Gustave
Fortier. »
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