Gustave a obtenu sa permission, il séjourne sur Paris selon l’information sur cette lettre du 5 février ou il dit être rentré de
Paris « hier soir », il a profité d’être sur Paris pour les Legout qui doivent être les propriétaires de la ferme que la famille Fortier exploite.
Il pense également a son petit frère qui tire au fusil et espère qu'il et bien prudent.
Paris « hier soir », il a profité d’être sur Paris pour les Legout qui doivent être les propriétaires de la ferme que la famille Fortier exploite.
Il pense également a son petit frère qui tire au fusil et espère qu'il et bien prudent.
« x le 5 février 1917
Ma bien chère Sœur
Je suis rentré de Paris hier au soir et j’en ai profité pour aller chez Mr et Mme Legout dont j’ai été très bien reçu, ils m’ont retenu, après
déjeuné et m’ont offert un verre de vin avec des gâteaux, ensuite nous sommes passés au salon pour boire le café et causé jusqu’à 5h. Ensuite le fils à Mme Legout m’a accompagné jusqu’à tramway pour la direction de la gare du nord. Mme Legout fait des recherches pour Cyrille et m’a dit qu’elle avait bien confiance et qu’il n’était que prisonnier. J’ai été félicité pour ma croix de guerre et m’ont invité pour la prochaine fois que j’irais à Paris mais nous nous déplaçons ce soir ou demain, je ne sais pas ou nous allons aller mais c’est surement pour s’éloigner de Paris et non pour s’en approcher.
En partant Madame Legout m’a remis un petit colis renfermant un litre de vin, du poulet, une boite de sardine, du pain et 2 oranges,
j’en suis très content, et aussi dix francs dont j’ai acheté une bague et vais te l’expédier.
Je termine en te disant que la guerre avance et avant l’été j’espère que je serais de retour à la maison, quand a la perm il me faut
encore 4 mois au moins.
Je t’embrasse sans oublier toute la famille, ton frère. Gustave
PS je suis heureux de voir que René devient un bon tireur qu’il continue mais qu’il fasse attention qu’il ne lui arrive pas d’accidents. »
Ma bien chère Sœur
Je suis rentré de Paris hier au soir et j’en ai profité pour aller chez Mr et Mme Legout dont j’ai été très bien reçu, ils m’ont retenu, après
déjeuné et m’ont offert un verre de vin avec des gâteaux, ensuite nous sommes passés au salon pour boire le café et causé jusqu’à 5h. Ensuite le fils à Mme Legout m’a accompagné jusqu’à tramway pour la direction de la gare du nord. Mme Legout fait des recherches pour Cyrille et m’a dit qu’elle avait bien confiance et qu’il n’était que prisonnier. J’ai été félicité pour ma croix de guerre et m’ont invité pour la prochaine fois que j’irais à Paris mais nous nous déplaçons ce soir ou demain, je ne sais pas ou nous allons aller mais c’est surement pour s’éloigner de Paris et non pour s’en approcher.
En partant Madame Legout m’a remis un petit colis renfermant un litre de vin, du poulet, une boite de sardine, du pain et 2 oranges,
j’en suis très content, et aussi dix francs dont j’ai acheté une bague et vais te l’expédier.
Je termine en te disant que la guerre avance et avant l’été j’espère que je serais de retour à la maison, quand a la perm il me faut
encore 4 mois au moins.
Je t’embrasse sans oublier toute la famille, ton frère. Gustave
PS je suis heureux de voir que René devient un bon tireur qu’il continue mais qu’il fasse attention qu’il ne lui arrive pas d’accidents. »
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