jeudi 8 septembre 2016

Lettre de Gustave à sa sœur Berthe du 8 septembre 1916 « ....enfin ne t’en fais pas à ce sujet car des femmes je m’en fou et pour le moment je fais le quadrille avec messieurs les boches....Enfin patience d’ici quelques jours il faut espérer que ce sera fini....

Lettre de Gustave à sa sœur Berthe du 8 septembre 1916
« Aux armées le 8 - 9 – 16
Ma chère sœur
J’ai reçu ta lettre et en réponse je te demande si réellement tu a fais la commission à Melle Reine Ferney car je t’ai dis cela c’était simplement pour rire et en tout cas si elle te dis que je ne lui ai pas écrit tu lui diras que je lui ai envoyé une carte et qui probablement elle ne l’a pas reçue, enfin ne t’en fais pas à ce sujet car des femmes je m’en fou et pour le moment je fais le quadrille avec messieurs les boches, je suis à l’endroit que je désirais dans la S…… (la somme), je suis heureux.
Quand à Cyrille je n’ai encore rien reçu de lui, ni de son capitaine a qui j’ai écrit il y a longtemps et aussitôt que tu en auras ou j’en aurais, tu me le feras savoir car je suis très inquiet sur son sort, je ne sais à quoi penser et si je savais qu’il lui est arrivé quelque chose, personne plus ne me retiendrais et si je retournerais en Algérie ce serais que pour les jeunes enfants et maman, autrement je n’y mettrais plus les pieds. Enfin patience d’ici quelques jours il faut espérer que ce sera fini.
Pour te prouver que je me moque de Melle Ferney je t’envois une carte d’une gentille Parisienne que j’ai prise comme marraine et qui m’ envoi tous les jours une carte.
Je termine ma lettre en t’embrassant bien fort, ainsi que la petite nièce.
Gustave Fortier »

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