jeudi 9 mars 2017

9 mars 1917 : Comme dans sa dernière lettre, Gustave a le moral (malgré le canon qui gronde) , il écrit ici a sa petite sœur a qui il confie s’intéresser a "Paulette" qui est bien brave et qui me plait d'ailleurs beaucoup. Gustave évoque clairement pour la première fois un intérêt pour une jeune fille, Paulette Fumey. La famille Fumey est bien identifiée a Bir Rabalou, mais aucune information plus précise.

Comme dans sa dernière lettre, Gustave a le moral (malgré le canon qui gronde) , il écrit ici a sa petite sœur a qui il confie s’intéresser a "Paulette" qui est bien brave et qui me plait d'ailleurs beaucoup.
Gustave évoque clairement pour la première fois un intérêt pour une jeune fille, Paulette Fumey. La famille Fumey est bien identifiée a Bir Rabalou, mais aucune information plus précise.

« Aux armées le 9 mars 1917
Ma chère petite sœur
J’ai reçu aujourd’hui ta lettre en même temps qu’une de Mademoiselle Martinez , j’ai été très heureux car ça m’a couté de prendre un peu de repos et de penser à vous tous. J’étais dans une tranchée occuper à creuser, penses tu la joie que j’ai eu lorsque j’ai vu ton écriture aussi je m’empresse de te répondre en te donnant de mes nouvelles. Le canon gronde mais je m’en moque je suis à quelques kilomètres des lignes.
Dans quelques jours tu recevras le colis que je t’ai expédié contenant la bague que je t’ai mis ainsi que celle que j’avais
pendant ma première permission.
Si par hasard tu rencontre sur ton chemin les filles Fumey dis leur bien des choses de ma part et surtout Paulette donne lui bien le bonjour pour moi car c’est une jeune fille qui est bien brave et qui me plait d’ailleurs beaucoup.
J’arrête ma lettre je ne peu plus t’en dire plus long.
Reçois mes plus doux baisers ainsi que toute la famille, ton frère.
Gustave. »

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