Gustave semble avoir le moral, il raconte qu'il a perdu son linge et se réjouit que les demoiselles de Bir Rabalou s'intéresse a lui...
« Aux armées le 5 mars 1917
Ma bien chère Maman
J’ai reçu ta lettre datée de fin février accompagnée du colis qui m’a fait bien plaisir aussi je m’empresse de te répondre. Je suis toujours en bonne santé et actuellement je suis à peu près à 9 kilomètres des lignes dans un secteur qui peut être changera dans quelques jours.
Je tiens à te raconter un petit tour qui m’est arrivé à un patelin : j’ai laissé du linge à laver car je n’avais guère le temps et de là je suis aller de garde à un bataillon et ensuite les tranchées, cela fait que j’ai laissé : une chemise, un caleçon, une nuisette, une paire de chaussettes de ceux que tu m’avais donné, une flanelle, une serviette que j’avais ramassé et deux mouchoirs mais ne te fais pas de mauvais sang la dessus c’est des petits accidents qui arrivent de temps en temps à chacun de nous et le sac est toujours assez lourd pour le porter.
Les demoiselles Servel m’ont ecri et je suis très heureux de correspondre avec elles car elles me paraissent bien gentilles et
Paulette m’a demandé si j’avais besoin d’un passe montagne pour me protéger les oreilles du froid. Je vois que les demoiselles de Bir Rabalou ont encore pitié des pauvres soldats. Il faut espérer que cette guerre finira bientôt car il ne me reste plus que onze mois à faire et a la fin de cette année j’espère être auprès de toi et des amis.
Les moments d’attaque n’ont pas encore commencés a cause du froid et fais toujours comme je te dis de ne pas te faire du mauvais sang car je suis antibilleux, je prends le temps comme il vient.
Tous les travaux doivent aller pour le mieux et maintenant que les labours sont terminés, tu peux te reposer un peu et Paulette m’a dit que tu te portais très bien, je la crois car elle me renseigne quand je n’ai pas de tes lettre ce qui me fais grand plaisir.
J’espère que ma présente lettre te trouve en bonne santé ainsi qu’a tous
Je termine en t’embrassant ton fils
Gustave. »
Ma bien chère Maman
J’ai reçu ta lettre datée de fin février accompagnée du colis qui m’a fait bien plaisir aussi je m’empresse de te répondre. Je suis toujours en bonne santé et actuellement je suis à peu près à 9 kilomètres des lignes dans un secteur qui peut être changera dans quelques jours.
Je tiens à te raconter un petit tour qui m’est arrivé à un patelin : j’ai laissé du linge à laver car je n’avais guère le temps et de là je suis aller de garde à un bataillon et ensuite les tranchées, cela fait que j’ai laissé : une chemise, un caleçon, une nuisette, une paire de chaussettes de ceux que tu m’avais donné, une flanelle, une serviette que j’avais ramassé et deux mouchoirs mais ne te fais pas de mauvais sang la dessus c’est des petits accidents qui arrivent de temps en temps à chacun de nous et le sac est toujours assez lourd pour le porter.
Les demoiselles Servel m’ont ecri et je suis très heureux de correspondre avec elles car elles me paraissent bien gentilles et
Paulette m’a demandé si j’avais besoin d’un passe montagne pour me protéger les oreilles du froid. Je vois que les demoiselles de Bir Rabalou ont encore pitié des pauvres soldats. Il faut espérer que cette guerre finira bientôt car il ne me reste plus que onze mois à faire et a la fin de cette année j’espère être auprès de toi et des amis.
Les moments d’attaque n’ont pas encore commencés a cause du froid et fais toujours comme je te dis de ne pas te faire du mauvais sang car je suis antibilleux, je prends le temps comme il vient.
Tous les travaux doivent aller pour le mieux et maintenant que les labours sont terminés, tu peux te reposer un peu et Paulette m’a dit que tu te portais très bien, je la crois car elle me renseigne quand je n’ai pas de tes lettre ce qui me fais grand plaisir.
J’espère que ma présente lettre te trouve en bonne santé ainsi qu’a tous
Je termine en t’embrassant ton fils
Gustave. »
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