vendredi 25 mai 2018

25 mai 1918 "Je suis très heureux que, il y ai tout de même un homme qui soit décidé à dire la vérité au sujet de ces embusqués, ah oui je me doute de qui c’est mais c’est très bien qu’on leur secoue les puces et c’est dans les petits postes que je voudrais les voir. Tu me dit qu’Adrien est à Médéa mais il n’a pas a se plaindre, non il voudrait peut être que l’on le renvoi chez lui pendant que les autres se font tuer pour défendre leur fortune ah les maudits."

« Le 25 mai 1918
Ma bien chère Maman
Aujourd’hui le 25 Mai j’ai reçu deux de tes lettres qui m’ont fait bien plaisir d’avoir de tes nouvelles ainsi que de la maison, les moutons que Si l’hadi a acheté doivent être jolis.
Les Messaoudh continu toujours les systèmes comme toujours les voyages nocturnes comme les hibous les chouettes.
Le vieu Naoui que dit il que son fils est parti, je lui disait bien qu’il partirai enfin c’est tout de même ennuyant que tout le monde parte soldat. Je suis très heureux que, il y ai tout de même un homme qui soit décidé à dire la vérité au sujet de ces embusqués, ah oui je me doute de qui c’est mais c’est très bien qu’on leur secoue les puces et c’est dans les petits postes que je voudrais les voir.
Tu me dit qu’Adrien est à Médéa mais il n’a pas a se plaindre, non il voudrait peut être que l’on le renvoi chez lui pendant que les autres se font tuer pour défendre leur fortune ah les maudits.
Je te dirais que j’attends toujours pour aller dans l’aviation mais j’espère que dans deux ou trois mois car ça ne viens pas vite surtout lorsqu’il s’agit de sortir des tirailleurs pour aller dans les aéroplanes. Enfin il en faut de la patience.
Je termine en t’embrassant affectueusement ainsi qu’a toute la famille, ton fils.
Gustave






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