« Aux armées le 7 mai 1918
Ma bien chère Maman
Je viens par ma présente missive t’apporter de mes nouvelles qui comme à l’ordinaire sont toujours assez bonnes et je souhaite de tout cœur qu’il en soit de même pour vous tous. Il y a quelques jours j’ai reçu des nouvelles d’Adolphe qui m’ont fait bien plaisir aussi je lui ai répondu aussitôt car il s’ennuyait de ne pas avoir de mes nouvelles depuis plusieurs jours.
Voila quelques jours que je suis au repos et dans quelques jours je ne sais pas ou j’irais ni ce que je ferai mais j’attends toujours ma demande au sujet de l’aviation et si je réussi je serai plus heureux que dans l’infanterie surtout aux tirailleurs.
J’espère ma chère Maman que les travaux doivent aller pour le mieu, et la récolte se fait belle.
Quand à ma blessure du genoux ce n’est rien car si elle avait été grave je ne serais partis à l’hôpital sans aucuns regrets de quitter le régiment et mon seul désir ce serait d’être blessé et d’aller vous revoir pour quelques jours et ensuite entrer au dépôt de Blida mais tout cela c’est la destinée qui commande.
Pour aujourd’hui je termine en t’embrassant, ton fils affectueux.
Voila quelques jours que je suis au repos et dans quelques jours je ne sais pas ou j’irais ni ce que je ferai mais j’attends toujours ma demande au sujet de l’aviation et si je réussi je serai plus heureux que dans l’infanterie surtout aux tirailleurs.
J’espère ma chère Maman que les travaux doivent aller pour le mieu, et la récolte se fait belle.
Quand à ma blessure du genoux ce n’est rien car si elle avait été grave je ne serais partis à l’hôpital sans aucuns regrets de quitter le régiment et mon seul désir ce serait d’être blessé et d’aller vous revoir pour quelques jours et ensuite entrer au dépôt de Blida mais tout cela c’est la destinée qui commande.
Pour aujourd’hui je termine en t’embrassant, ton fils affectueux.
Gustave »
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