« Le 25 septembre 1915
Ma chère sœur
Je repond à ta carte du 21 courant je suis très content que Adolphe est venu en permission pour 15 jours, moi je prends le temps comme il vient car il nous font suivre le peloton des élèves caporaux mais moi je m’en fiche comme je ne veux pas venir dans les légumes il faut venir au militaires pour qu’est que ces la vie militaire on se leve à 3 ou 4 heures jusqu’à 8 heures corvée des patates puis la soupe à 10 heures, a 1 heure commence à 2 heures exercice mais au bout de mes classe faite je ne resterait pas au peloton du moment qu’il y a le commandant Rodet je ta cherait de m’embusquer, il ya Marcel qu’il est bien brave pour moi, enfin fait pour le mieux, embrasse bien toute la famille pour moi et surtout ne vous faite pas du mauvais sang pour moi car au régiment il faut prendre de la pasience et moi que j’en ai, je m’en fiche car tu me dit que la ville doit être jolie, je n’ai pas parcourue encore tous mais se que j’ai vue ces très beau demain nous allons à un enterrement d’un du peloton qu’il est mort d’un chaud et froid, je ne voit plus rien a te dire, envoyez moi la photo de Gustave pour allez trouver son parrain et sa marraine.
Je vous ai envoyé le coufin de mon costume. Enfin embrasse bien toute la famille pour moi. Fortier
Bonjour à Eugene et Messaoud
Cyrille »
Toujours intéressé par l’histoire, je me suis plongé sur le parcours de Cyrille et Gustave Fortier, mes 2 grands oncles. De précieux témoignages, constitués de correspondances des Fortier sur la période 1915 1918, des Journaux de marche des régiments, ont permis de redonner vie à cette période difficile. Avec 300 lettres et documents, je vais faire revivre et partager la vie des mes 2 grands oncles sur cette période. https://www.facebook.com/gustavefortier https://twitter.com/GustaveFortier
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire