«Aux armées le 10-2-16
Ma chère Maman
Aujourd'hui je suis de garde au téléphone du 3eme bataillon, c’est pour cela que je t’écrit j’ai du temps a moi et j’en profite, pour la permission je ne suis pas sûr encore mais ca ne tarderas pas , on le mérite bien que les autres.
J’ai reçu une carte de M Casalta dont voici le texte, je suis content que de voir que les vieux ne m’oublie pas! »
«Lettre de Mr Casalta :
Berouaghia 13/1 1916
Mon cher Gustave
Merci de tes souhaits en retour, je fais des vœux que je puisse t’embrasser bientôt couvert de lauriers sous les ailes de la victoire. Au revoir brave petit pioupiou de France.
Ton vieux maitre, Casalta. »
« Tu vois chère Maman que j’ai de l’honneur et tu dois être fière d’avoir un fils au feu malgré qu’il n’ai pas l’âge et si je vais en permission je ferais voir aux amis que je n’ai pas peur, je défends mon pays et le malheur veut que je reste sur les champs de bataille, la seule chose que je te demande c’est de ne pas me pleurer mais j’espère aller en permission pour t’embrasser et te dire ce que j’ai à te dire.
Cyrille est toujours à Bône il a raison il doit se débrouiller à rester tant qu’il le pourras,
Les labours doivent marcher pour le mieux mais en ce moment ce doit être fini.
Je t’embrasse ainsi que toute la famille,
ton fils, Gustave Fortier. »
Aujourd'hui je suis de garde au téléphone du 3eme bataillon, c’est pour cela que je t’écrit j’ai du temps a moi et j’en profite, pour la permission je ne suis pas sûr encore mais ca ne tarderas pas , on le mérite bien que les autres.
J’ai reçu une carte de M Casalta dont voici le texte, je suis content que de voir que les vieux ne m’oublie pas! »
«Lettre de Mr Casalta :
Berouaghia 13/1 1916
Mon cher Gustave
Merci de tes souhaits en retour, je fais des vœux que je puisse t’embrasser bientôt couvert de lauriers sous les ailes de la victoire. Au revoir brave petit pioupiou de France.
Ton vieux maitre, Casalta. »
« Tu vois chère Maman que j’ai de l’honneur et tu dois être fière d’avoir un fils au feu malgré qu’il n’ai pas l’âge et si je vais en permission je ferais voir aux amis que je n’ai pas peur, je défends mon pays et le malheur veut que je reste sur les champs de bataille, la seule chose que je te demande c’est de ne pas me pleurer mais j’espère aller en permission pour t’embrasser et te dire ce que j’ai à te dire.
Cyrille est toujours à Bône il a raison il doit se débrouiller à rester tant qu’il le pourras,
Les labours doivent marcher pour le mieux mais en ce moment ce doit être fini.
Je t’embrasse ainsi que toute la famille,
ton fils, Gustave Fortier. »
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