«Aux armées le 2/2-16
Ma chère Maman
Je t’écri aujourd’hui pour te donner de mes nouvelles qui ne sont pas mauvaises je suis toujours en bonne santée, j’espere qu’a la maison vous devez en être de même.
Ne te fais pas de mauvais sang pour moi, si je ne vais pas en permission ca fait approcher la paix ce qui vaut mieux que dix permissions.
J’ai reçu une lettre de Berthe me demandant si c’était vrai que le fils Crouzier était « sergent major » mais il n’est que 2eme classe, il était « Caporal » et au bout de 3 jours de grade il a été cassé, peut être qu’hervé avait pris les galons de laine pour des galons d’or.
Je voudrais savoir si il y a beaucoup de jeunes gens d’Ain Bessem et de Bir Rabalou qui ont pas été en perme et si tu en a vu avec le casque de tranchées.
Enfin je suis content, je vois que tout le monde vient a la guerre, il ne doit pas rester beaucoup de monde.
Je suis content de savoir ce que c’est que la guerre, comme ca on apprend a vivre et plus tard on pourras parler.
Je ne vois plus grand-chose a te dire pour le moment, je t’embrasse bien fort, ton fils pour la vie et qui pense toujours a toi.
Gustave Fortier
Les récoltes doivent bien se présenter je l’espere mais tu
excuseras mon écriture car aujourd’hui je suis n peu fatigué et je
ne m’applique pas à l’écriture.
Bonjour aux amis »
Ne te fais pas de mauvais sang pour moi, si je ne vais pas en permission ca fait approcher la paix ce qui vaut mieux que dix permissions.
J’ai reçu une lettre de Berthe me demandant si c’était vrai que le fils Crouzier était « sergent major » mais il n’est que 2eme classe, il était « Caporal » et au bout de 3 jours de grade il a été cassé, peut être qu’hervé avait pris les galons de laine pour des galons d’or.
Je voudrais savoir si il y a beaucoup de jeunes gens d’Ain Bessem et de Bir Rabalou qui ont pas été en perme et si tu en a vu avec le casque de tranchées.
Enfin je suis content, je vois que tout le monde vient a la guerre, il ne doit pas rester beaucoup de monde.
Je suis content de savoir ce que c’est que la guerre, comme ca on apprend a vivre et plus tard on pourras parler.
Je ne vois plus grand-chose a te dire pour le moment, je t’embrasse bien fort, ton fils pour la vie et qui pense toujours a toi.
Gustave Fortier
Les récoltes doivent bien se présenter je l’espere mais tu
excuseras mon écriture car aujourd’hui je suis n peu fatigué et je
ne m’applique pas à l’écriture.
Bonjour aux amis »
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