samedi 16 juillet 2016

Dans le contexte de l'époque, la famille n'est pas informé rapidement, surtout pour les disparus ou prisonniers, la mort de Cyrille est restée inconnue par sa maman et son frère Gustave jusqu'a la fin de la guerre, nous avons appris que récemment que leur grande sœur Julie avait caché la lettre a sa famille pour ne pas les inquiéter, ils penserons que Cyrille était prisonnier. Nous avons 3 lettres de sa maman qui ont été "retournées a l'envoyeur" 1ere lettre de Rosalie qui revient, l’inquiétude est grande et perceptible dans les 2 lettres suivantes Lettre de Rosalie à son fils Cyrille du 14 juillet 1916 , très émouvante ou elle parle de Gustave qui passe dans le journal pour sa première citation.

« Bir Rabalou 14 juillet 1916
Ta mère quel t’aime tous cœur et quel pense à toi, Rosalie
Mon cher fils aimé
J’ai reçu ta lettre datée que tu me dis que tu t’ai trouvé avec Emile Rousseau, justement sa mère elle me demande que je lui donne ton adresse pour que son fils te vois, elle serait contente que vous soyez ensemble, Je suis contente que tu ai reçu le colis en bon état, il en avait deux, il faudra mettre frais. Lundi je t’ai envoyé un colis avec de la teinture et Mme Recardot, comme j’ai fais la boite chez elle, elle a donné un quart de gâteau et une tablette de chocolat, quand Gustave il a été lui dire bonjour, elle lui a donné cinq francs et Recardot, il demande toujours après vous deux, je vois que vous êtes estimés, il leur ont fait tout le monde des compliments, a Gustave, ça apparu sur la dépêche le dimanche de Gustave. M Girerd il va faire des démarches pour que son fils vienne mais j’ai presque envie que tu viennes pour dire pour les affaires de famille et tous il me dise que je peux te faire venir, on travaille toujours, on a pas fini les moissons, c’est dur a cause du carême, qu’il fait une chaleur à crever, je fais tout pour le mieux. Les ouvriers ont les paye bien à 2.5 par jour, il faut y passer cette année, voici que l’on a mis sur la dépêche : « Fortier Gustave, engagé volontaire le 17 février 1915 à l’âge de 17 ans, soldat 1er tirailleur de Marche, Malgré de violent bombardement avec obus de gros calibre a su maintenir les communications téléphoniques constamment coupées, fait preuve du plus grand dévouement et d’un mépris du danger » tu vois que ca te fais plaisir de ton frère et il est parti d’un courage, il dit bien la guerre est dure, j’ai fais la bêtise je les encourage et tous le monde aussi, il a grandi et gracie c’est un beau garçon, il regrette de ne pas te voir, enfin toi il faut faire comme lui et on dit que ça finira le mois d’octobre, on prie Dieu tous le monde , enfin je le voudrais bien de tout cœur. Ne te fais pas de mauvais sang et pour les vingts francs je vais voir ou ils sont passés et c’est pas dépêche que ça m’a couté 0.90, c’était le 19 juin, je vais t’en envoyé d’autre car mon pauvre petit, je suis ennuyé de te savoir sans le sous, ne t’ennuis pas, toute la famille t’envois mille amitiés et ton Néné pense à toi »





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