mardi 17 novembre 2015

«16 Novembre 1915 Chère Maman J’ai reçu la lettre sur laquelle tu me dis que tu as acheté les bœufs et la carte que tu m’as envoyée de Bouira mais tu sais j’ai a te dire que tu ne devrais pas rester sans manger comme tu me l’a dis sur la carte qu’il est 3h de l’après midi et que tu n’avais pas encore déjeuné, ca va bien les affaires mais la santé avant tout il ne faut pas parce que je ne suis pas ni Cyrille non plus te passer de nourriture pour les affaires.. Aujourd’hui dimanche 14 novembre je suis aller a la messe de Bergues et chaque fois que je peux aller a la messe là ou je suis j’y vais tu me dis que tu vas m’envoyer mon paletot de cuir, ça me serviras pour l’hiver car je ne pense pas que les troupes d’afrique on les fasses aller en tranchée parceque le nord n’est plus comme l’algérie quand aux chaussette on en a et moi qui était de corvée à l’habillement à Salon je m’en suis procuré. Je pense que tu a du commencer les labours, il faut enfin esperer que peut etre j’irai en permission vers le mois de janvier ou février. Il ne faut pas te faire du mauvais sang car pour le moment je ne suis pas en danger, j’ai dis à Cyrille si il vient au front qu’il vienne avec moi au 1er Tirailleurs. J’ai reçu tout l’argent que tu m’as envoyée les 10 francs les cinq francs de Julie et hier j’ai été toucher les 20 francs que tu m’as envoyée en mandat carte. J’espère que ma lettre vous trouve à tous en bonne santé. Je vous embrasse à tous de bon cœur, ton fils Gustave Fortier»








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