« Le
7 juillet 1918
Ma
chère Maman
Je
viens à l’instant de recevoir ta lettre ainsi que quelques mots que Berthe y a
joint et la carte d’Eugene et le mandat
non plutôt l’image comme tu l’appelle, je vois que je ne suis pas oublié.
Tu ne
dois pas être bien loin de finir les moissons enfin que veux tu il faut prendre
son mal en patience et espérons que cette guerre ne dureras plus longtemps mais
on ne peut rien dire à ce sujet.
Je
sais bien que ces bicots en profite mais que veux tu tout est cher ils sont
obligés d’augmenter leurs journées de travail.
En ce
moment je suis de garde et je profite pour t’écrire cette petite lettre qui te
feras plaisir d’avoir de mes bonnes nouvelles assurément la santé est toujours
très bonne et souhaite qu’il en soit de même pour vous tous.
Je
remercie Berthe et Mr Eugene de leur bonne idée à me donner des nouvelles de la
maison.
Je
termine en t’embrassant ainsi qu’a tous, ton fils affectueux.
Gustave
PS
Bonjour aux amis ainsi qu’aux ouvriers de la maison »
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