samedi 7 juillet 2018

7 juillet 1918 "Tu ne dois pas être bien loin de finir les moissons enfin que veux tu il faut prendre son mal en patience et espérons que cette guerre ne dureras plus longtemps mais on ne peut rien dire à ce sujet."


« Le 7 juillet 1918
Ma chère Maman
Je viens à l’instant de recevoir ta lettre ainsi que quelques mots que Berthe y a joint et la carte d’Eugene  et le mandat non plutôt l’image comme tu l’appelle, je vois que je ne suis pas oublié.
Tu ne dois pas être bien loin de finir les moissons enfin que veux tu il faut prendre son mal en patience et espérons que cette guerre ne dureras plus longtemps mais on ne peut rien dire à ce sujet.
Je sais bien que ces bicots en profite mais que veux tu tout est cher ils sont obligés d’augmenter leurs journées de travail.
En ce moment je suis de garde et je profite pour t’écrire cette petite lettre qui te feras plaisir d’avoir de mes bonnes nouvelles assurément la santé est toujours très bonne et souhaite qu’il en soit de même pour vous tous.
Je remercie Berthe et Mr Eugene de leur bonne idée à me donner des nouvelles de la maison.
Je termine en t’embrassant ainsi qu’a tous, ton fils affectueux.
Gustave
PS Bonjour aux amis ainsi qu’aux ouvriers de la maison »



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