mardi 31 juillet 2018

31 juillet 1918 "En ce moment il est déjà tard et c’est à la lueur d’une bougie que je t’écris, il est minuit je prends la garde au téléphone pour pouvoir te donner de mes bonnes nouvelles. Quand à moi tu pourra dire aux gens de Bir Rabalou que j’ai fait mon devoir et ceux qui ne sont pas contents je les attends ici. J’ai cinq étoiles la fourragère et je vais avoir une citation de que j’ai gagné tout dernièrement."


« Le 31 juillet 1918
Ma chère Maman
Ne voulant pas te laisser sans nouvelles je m’empresse de te faire vite une petite lettre
qui te fera plaisir car je suis toujours en parfaite santé et j’espère que la présente te trouve de même.
En ce moment il est déjà tard et c’est à la lueur d’une bougie que je t’écris, il est minuit je prends la garde au téléphone pour pouvoir te donner de mes bonnes nouvelles.
Je ne te demande pas ce qui se passe pour les travaux car je suis certain que tout doit aller pour le mieux.
Quand à moi tu pourra dire aux gens de Bir Rabalou que j’ai fait mon devoir et ceux qui ne sont pas contents je les attends ici. J’ai cinq étoiles la fourragère et je vais avoir une citation de que j’ai gagné tout dernièrement.
Pour aujourd’hui je m’arrête en joignant à ma lettre ma cinquième citation et un billet boche comme souvenir en attendant que je t’envoie quelques pièces que tu me conserveras avec les casques.
Je t’embrasse ainsi que toute la famille, ton fils affectueux.
Gustave »




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