« Le
31 juillet 1918
Ma
chère Maman
Ne
voulant pas te laisser sans nouvelles je m’empresse de te faire vite une petite
lettre
qui
te fera plaisir car je suis toujours en parfaite santé et j’espère que la
présente te trouve de même.
En ce
moment il est déjà tard et c’est à la lueur d’une bougie que je t’écris, il est
minuit je
prends la garde au téléphone pour
pouvoir te donner de mes bonnes nouvelles.
Je ne
te demande pas ce qui se passe pour les travaux car je suis certain que tout
doit aller pour le mieux.
Quand
à moi tu pourra dire aux gens de Bir
Rabalou
que j’ai fait mon devoir et ceux qui ne sont pas contents je les attends ici.
J’ai cinq étoiles la fourragère et je vais avoir une citation de que j’ai gagné
tout dernièrement.
Pour
aujourd’hui je m’arrête en
joignant à ma lettre ma cinquième citation et un billet boche comme souvenir
en attendant que je t’envoie quelques pièces que tu me conserveras avec les
casques.
Je
t’embrasse ainsi que toute la famille, ton fils affectueux.
Gustave
»
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