« Le
28 juillet 1918
Ma
chère Maman
Je
viens t’apporter de mes nouvelles qui ne sont pas mauvaises et toujours assez
bonnes pourvu que la santé se maintienne oui car la santé c’est le principal.
J’ai
reçu des nouvelles de chez Juliette qui m’ont fait plaisir et ce qui m’a fait
que leur ai répondu aussitôt.
Depuis
le 3 juillet je suis en ligne et je n’ai reçu aucune blessure je ne suis pas
très content car sans ça quelques jours à l’hosto je serais heureux enfin je
n’ai pas de chance au contraire on me donne des citations en veux tu en voilà.
Les
travaux marchent pour le mieux je suis heureux de savoir que la récolte se
présente bien il ne faut jamais désespérer.
Quand
à moi pour le moment je me moque de tout ce qu’il advienne, j’attends avec
impatience ma permission qui j’espère sera vers le mois de décembre ou au
commencement de janvier, patience puisque en Algérie nous avons des députés qui
ne causent pas pour nous et c’est de notre faute non pas celles des jeunes mais
de ceux qui ont voté pour ceux qui se moquent du pays une fois élus.
J’espère
que les travaux doivent avancer et les battages du blé a du commencer, l’avoine
et l’orge sont finie je pense.
Pour
aujourd’hui je ne vois plus grand-chose à te dire que te demander des nouvelles
du pays et de mes amis.
Je
termine en t’embrassant,
ton
fils affectueux.
Gustave
»
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