Gustave est en Belgique, depuis début juillet, pas plus d’information dans sa lettre, toutefois nous savons donc aujourd’hui que le 1er régiment de tirailleurs algériens est installé à Boezinge à coté de Ypres en Belgique. Le lieu est malheureusement célèbre pour avoir subi la première attaque chimique, au gaz de chlore, durant la première guerre mondiale, en avril 1915. Le Régiment de Gustave (1er RMT) a subi lors de cette attaque une de ses plus grande perte (voir récit ci-dessous, heureusement juste avant l’arrivée de Gustave) : Avril 1915 A peine constitué, le 1er RMT est embarqué en chemin de fer à destination de la Belgique, où il arrive le 20 avril. Cantonné à Poperinghe et Crombeke, il relève dans la nuit du 21 au 22, dans le secteur de Langemark, le 3e bis de Zouaves. Les organisations sont à peine ébauchées, mais l’ennemi est calme ; la journée du 22 s’écoule paisible. Vers 17 heures, d’épaisses vapeurs vertes et rouges s’élèvent des lignes ennemies et, poussées par le vent, gagnent nos positions : ce sont les gaz asphyxiants qui, pour la première fois font leur apparition. Les tirailleurs de première ligne sont alertés et font face à l’attaque ennemie ; dans une atmosphère irrespirable. Il lutte héroïquement contre un ennemi supérieur en nombre et convaincu du succès rapide et facile.
Mais, sans défense contre les gaz, ils succombent bientôt épuisés. Comme eux, leurs camarades des 2e et 3e lignes, submergés par la masse chlorée, sont rapidement hors de combats. A droite et à gauche, les Allemands ont réussi à percer ; les éléments valides du 1er tirailleurs se replient en bon ordre et en liaison à droite avec les Canadiens ; à gauche avec les territoriaux. Les progrès de l’ennemi sont enfin enrayés prés de la ferme de Morteldje. Le 23 avril, les débris du régiment (300 hommes à peine) sont rassemblés vers Elverdinghe soumis à un bombardement continu.
Mais, sans défense contre les gaz, ils succombent bientôt épuisés. Comme eux, leurs camarades des 2e et 3e lignes, submergés par la masse chlorée, sont rapidement hors de combats. A droite et à gauche, les Allemands ont réussi à percer ; les éléments valides du 1er tirailleurs se replient en bon ordre et en liaison à droite avec les Canadiens ; à gauche avec les territoriaux. Les progrès de l’ennemi sont enfin enrayés prés de la ferme de Morteldje. Le 23 avril, les débris du régiment (300 hommes à peine) sont rassemblés vers Elverdinghe soumis à un bombardement continu.
La première bataille d'Ypres, aussi connue sous le nom de bataille des Flandres, fut la dernière bataille majeure de la première année de la Première Guerre mondiale qui eut lieu à Ypres en Belgique (1914). Elle marque, avec la bataille de l'Yser, la fin de ce que l'on nomma la course à la mer. La première bataille d'Ypres est un succès pour les Alliés, mais son coût est terrible. Les deux camps s'affairent maintenant à consolider leurs positions en aménageant un système de tranchées qui courront bientôt de la mer du Nord a la frontière Suisse.
La Première Guerre mondiale ne dure que depuis six mois et l'étendue des pertes humaines est sans précédent dans l'Histoire. Rien que sur le front occidental, les Français, les Belges et les Britanniques ont perdu plus d'un million d'hommes, dont une grande majorité de Français. Les Allemands comptent environ 675 000 soldats tués, blessés ou disparus au combat.
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