vendredi 3 juillet 2015

3 juillet 1915 : Gustave est parti 10 jours après son arrivée à Aix sur Dunkerque en train, d’où il écrit.

« je vous écris dans le train en allant a Dunkerque, nous sommes à 20kms du front on entend le canon du matin au soir on est dans une ferme près de la frontière Belge.. » 
Il découvre les premiers signes de la guerre « si vous voyer ces maisons démolies, mais il y a de belles récoltes jusque derrière les lignes de feu les colons labourent.
Le vin coûte 15 sous le litre mais on boit de la bière à 5 sous le litre ou du cidre.
On est pas mal, donnez moi le secteur d’Adolphe, si il est au feu, on pourrait se voir.
il manque des munitions en France on avait préparé un beau coup a Arras et les boches étaient a leur dernière tranchées et la cavalerie était prête a charger et les munitions ont manquées, on s’est arrêté là et les boches se sont retranchés, ils ont fortifiés
Un gros baiser à tous, Gustave »


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