samedi 3 octobre 2015

3 octobre 1915 lettre de Cyrille a sa Maman « Je te disais que j’ai été malade 2 jours puis voila la deuxième piqure de Typhoïde aujourd’hui dimanche repos j’ai toute l’épaule gauche paralyser enfin ces l’affaire de 1 journée » Vacciner les troupes contre la typhoïde pendant la Grande Guerre : La fièvre typhoïde due au bacille salmonella typhi en 1879 et isolé en 1884, transmise par les eaux contaminées, est au début du XXème siècle communément considérée comme le mal inévitable des troupes en campagne. Elle est de fait la première et la seule épidémie critique a laquelle sont confrontés les services de santé militaires occidentaux au début de la grande guerre. L’extension des « fièvres typhoïdes » est tout particulièrement catastrophique en France : près de 100000 cas déclarés parmi les troupes du front pendant les quatorze premiers mois du conflit, avec un taux de mortalité de 12,2%. Durant cette période, dans certaines armées, on évalue à 20-25% les décès parmi les malades identifiés. En outre la gravité des atteintes met durablement hors de combat les soldats touchés et pose un problème stratégique majeur au commandement. Face à cette crise, l’armée Française abandonne la voie strictement prophylactique qu' ’elle privilégiait pour entreprendre la vaccination antiphoidique systématique des troupes.

« Le 3 octobre 1915
Cher Maman
Je rent reponse à ta lettre du 1er, je te dirais que j’ai été malade 2 jours puis voila la deuxieme piqure de Tiphoyde aujoud’hui dimanche repos j’ai toute l ’épaule paraliser, enfin ces lafaire de 1 journée, voila cette semaine que j’ai pas sorti, je nes pas put voir Mrs Lachaise, enfin je suit content que vous faite pour le mieux, y ci il a tomber de l’eau pendant deux jours, aujourd’hui le temps broyasse, enfin faite pour le mieux, des charues il n’en faudrer deux comme tu dit, mais comme permission je ne croit pas car y si il ni a pas de belle bete. Nous veron dans quelle que jours les charrues, il faudrer des N°1 mais nous veron. Tout cas qu ant car sera fini de battre.
Bonjour à tout les ouvriers
Embrasse bien tout les enfant pour moi, dit à Julie que j’ai reçu sa lettre, embrasse bien la petite dédé insi que Julie.
Je lui écrirait car aujourd’hui je suis fatigué, je vien d’écrire à Gustave.
Un baiser de tont fils
Cyrille Fortier
Sur les adresse il faudra maitre 3eme tirailleur 41e Compagnie L’éleve capeaural Bône »


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