« Chère maman
Je viens de recevoir ta lettre datée du 4 courant qu’elle m’a fait bien plaisir de savoir de vos nouvelles car je t’ai dis que j’avais reçu la boite en bon état et j’ai été très content de manger quelque chose du pays que c’était très bon. J’ai été très content que le Muet est venu à la maison, il t’a dit que j’étais à la mitrailleuse et que je n’était pas encore près de partir mais ca on n’en sait rien et s’il faut partir on partira voir les boches car depuis que j’ai quitté l’Algérie je m’en fou de tout, car avant je n’aurais pas rentrer a l’infirmerie pour la dysenterie et on a raison car c’est a celui qui en fera le moins.
Et le muet il t’a dit qu’on achètera la ferme mais il faut espérer qu’on revienne pour travailler tous les deux et il t’a dit que Gustave n’allait pas tardé a venir, mais je serais très content de le voir et que je venait à partir je te recommande de ne pas te faire de mauvais sang pour moi car chère maman je te promet que je m’en fait pas et que la guerre finira tout d’un coup; mais il faut espérer qu’avant le mois d’octobre elle sera finie. Je suis très content que René à baptisé les petits Mulets, fallais, et que les labours de printemps s’avance et que le brabant marche pour le mieux. Enfin je vois que tout marche et qu’on ne fait pas de la misère et que les arabes t’écoutent et que le caïd de temps en temps a la ferme et que Toufik s’est engagé mais il fera plus la petite tète au régiment et que Benamouri t’a dit de ne pas t’en faire sur nous deux qu’il nous arrivera rien mais je l’espère qu’on reviendra pour travailler de bon cœur en famille avec courage.
Enfin je ne vois plus grand-chose à te dire pour le moment et donne bien le bonjour aux amis qu’ils parleront de moi, tu parles si Naoui doit s’en faire pour son fils mais cette fois si il sera pris plus que probable mais tu me dis de mettre mon linge dans l’armoire à glace mais mon armoire elle est lourde quand il faut la porter on la trouve lourde et faisant 14 kilos surtout les jours ou l’on part, c’est le 16 qu’on doit partir pour le dépôt mais René dit qu’il voudrait être avec moi pour voir des jolis pays mais il vaudrait mieux être à la maison car on a vite mare du régiment. Enfin maman, je ne vois plus grand-chose pour le moment, je suis très content que tout marche pour le mieux. Chère maman, j’aurais bien voulu resté toute la fin du stage à l’infirmerie car je suis reposé, ces quelques jours on n’a fait du tir à blanc et demain du tir à la mitrailleuse, elle tire jusqu’à sept cent coups a la minute alors tu vois quel bruit que ca fait.
Enfin Embrasse bien fort toute la famille surtout ma Guiguitte et mon petit René, Berthe, ton fils qu’il pense souvent à toi.
Et le muet il t’a dit qu’on achètera la ferme mais il faut espérer qu’on revienne pour travailler tous les deux et il t’a dit que Gustave n’allait pas tardé a venir, mais je serais très content de le voir et que je venait à partir je te recommande de ne pas te faire de mauvais sang pour moi car chère maman je te promet que je m’en fait pas et que la guerre finira tout d’un coup; mais il faut espérer qu’avant le mois d’octobre elle sera finie. Je suis très content que René à baptisé les petits Mulets, fallais, et que les labours de printemps s’avance et que le brabant marche pour le mieux. Enfin je vois que tout marche et qu’on ne fait pas de la misère et que les arabes t’écoutent et que le caïd de temps en temps a la ferme et que Toufik s’est engagé mais il fera plus la petite tète au régiment et que Benamouri t’a dit de ne pas t’en faire sur nous deux qu’il nous arrivera rien mais je l’espère qu’on reviendra pour travailler de bon cœur en famille avec courage.
Enfin je ne vois plus grand-chose à te dire pour le moment et donne bien le bonjour aux amis qu’ils parleront de moi, tu parles si Naoui doit s’en faire pour son fils mais cette fois si il sera pris plus que probable mais tu me dis de mettre mon linge dans l’armoire à glace mais mon armoire elle est lourde quand il faut la porter on la trouve lourde et faisant 14 kilos surtout les jours ou l’on part, c’est le 16 qu’on doit partir pour le dépôt mais René dit qu’il voudrait être avec moi pour voir des jolis pays mais il vaudrait mieux être à la maison car on a vite mare du régiment. Enfin maman, je ne vois plus grand-chose pour le moment, je suis très content que tout marche pour le mieux. Chère maman, j’aurais bien voulu resté toute la fin du stage à l’infirmerie car je suis reposé, ces quelques jours on n’a fait du tir à blanc et demain du tir à la mitrailleuse, elle tire jusqu’à sept cent coups a la minute alors tu vois quel bruit que ca fait.
Enfin Embrasse bien fort toute la famille surtout ma Guiguitte et mon petit René, Berthe, ton fils qu’il pense souvent à toi.
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