jeudi 16 août 2018

16 août 1918, Gustave est perturbé, les fiançailles de connaissances de Bir Rabalou alors que lui est au front, du coup il réagit aux menaces de "Voleurs" sur une personne de la famille : "Tu me dis aussi que les voleurs ont promis de tuer Mr Antoine Petit mais ils disent toujours plus que ce qu’ils font, il n’a pas a se faire du mauvais sang et je voudrais être à sa place ce ne serais pas eux qui me tueraient parce que je les descendraient avant."

« Le 16 aout 1918
Ma chère Maman
J’ai reçu ta lettre sur laquelle tu me dis que Albert Molle est fiancé avec Henriette Martinez, je leur souhaite bonne chance et que le plus promptement possible ils nous fassent gouter des dragés. Tu me dis aussi que les voleurs ont promis de tuer Mr Antoine Petit mais ils disent toujours plus que ce qu’ils font, il n’a pas a se faire du mauvais sang et je voudrais être à sa place ce ne serais pas eux qui me tueraient parce que je les descendraient avant.
Je suis très heureux que les récoltes ont été bonne et j’espère que le blé en sera de même il faudrait bien que cette maudite guerre finisse le plus tôt possible car elle commence à être un peu trop longue depuis quatre ans que ça dur.
J’espère que monsieur Manot et monsieur Servel t’aide bien dans les travaux quand à moi je voudrais être auprès de toi pour que tu puisse te reposer. Pour aujourd’hui je te quitte en t’embrassant bien affectueusement ainsi que toute la famille, ton fils.
Gustave »





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