samedi 8 août 2015

10 aout 1915 : « mais il faut espérer que nous serons vainqueur malgré certaine trahison.. »

« 10 – 8 – 15
Chère sœur
J’ai reçu ta gentille lettre en même temps que celle de maman qui m’a fait bien plaisir de voir que tu pense à moi.
Tu choisiras la bague ou le porte plume, tu me dis que c’est pour la France et pour la Patrie que je me bat mais j’aimerais mieux être auprès de vous tous mais il faut espérer que nous serons vainqueur malgré certaine trahison; je suis content que Julie vient à la maison comme ça elle pourra donner la main à maman et te soulager à toi et Cyrille ne doit pas etre appelé encore, s’il pourrait au moin finir les battages.
Je termine ma lettre en t’embrassant de tout cœur, ton frere.
Gustave

Embrasse bien Julie, Cyrille, néné et Guiguitte  pour moi. »


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