samedi 1 août 2015

Je ne croyais pas te faire de peine mais lorsque tu as mis sur ta lettre qu’il y avait les cents sous de Julie que c’était moi et Cyrille qui avions gagné et que j’étais ton fils, je n’ai pas pu continuer de lire la lettre tellement que ça m’a touché moi qui ne croyais jamais te faire de la peine à toi, je mérite la mort mais que veux tu par moment on a pas la tête à soi.

« Chère Maman
Je ne croyais pas te faire de peine mais lorsque tu as mis sur ta lettre qu’il y avait les cents sous de Julie que c’était moi et Cyrille qui avions gagné et que j’étais ton fils, je n’ai pas pu continuer de lire la lettre tellement que ça m’a touché moi qui ne croyais jamais te faire de la peine à toi, je mérite la mort mais que veux tu par moment on a pas la tête à soi.
Berthe m’a écrit je suis content de voir que vous pensez à moi, zizette m’a écri, elle me demande une bague, pour le moment je suis à une quinzaine de kilomètres de Dunkerque, je suis loin des 1ere lignes.
Je désire que ma lettre vous trouve à tous en bonne santé.
Ton fils qui t’embrasse de tous cœur.

Gustave Fortier »


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