« Cher beau frère
J’ai reçu ta lettre qui m’a rappelé le temps passé je t’avais dis que je ne m’engagerai pas mais que veux tu quand on est toujours ambitieux et fougueux on veut toujours être plus que les autres mais que veux tu la bêtise est faite et ce seras peut être mon bonheur ou mon malheur.
Tu es à l’hôpital, tu as bien raison car tu as fait ta part de travail que chacun en fasse autant et la paix ne serait pas loing d’être signée parcequ’en ce moment il y en a des embusqués qui sont toujours à l’arrière et qui ose parler et que moi à leur place je me cacherais dans un trou de souris, fais attention qu’on ne t’envoie pas aux Dardanelles ça doit être dur la bas. Tu me donneras des nouvelles de la maison si ça marche bien et si les arabes ne font pas des méchanceté à ma pauvre maman et su Eugene s’occupe bien du travail car si je savais qu’il y a quelqu’un qui ferais des noiseries à ma mère je crois qu’en rentrant à la maison après la guerre si je suis en vie il ne mangerai plus de pain.
Tu es à l’hôpital, tu as bien raison car tu as fait ta part de travail que chacun en fasse autant et la paix ne serait pas loing d’être signée parcequ’en ce moment il y en a des embusqués qui sont toujours à l’arrière et qui ose parler et que moi à leur place je me cacherais dans un trou de souris, fais attention qu’on ne t’envoie pas aux Dardanelles ça doit être dur la bas. Tu me donneras des nouvelles de la maison si ça marche bien et si les arabes ne font pas des méchanceté à ma pauvre maman et su Eugene s’occupe bien du travail car si je savais qu’il y a quelqu’un qui ferais des noiseries à ma mère je crois qu’en rentrant à la maison après la guerre si je suis en vie il ne mangerai plus de pain.
Reçois de ton beau frère mes meilleurs souvenirs et je t’embrasse de tout cœur ainsi que toute la famille.
Gustave Fortier »
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